Traversée des Pyrénées – Etape 1
Aujourd’hui mise en bouche : petite étape d’environ 100 kms avec 2050 m de dénivelé positif réparti sur 4 difficultés.
Départ à 8h15 du peloton, ascension du premier col court mais avec de sérieuses rampes, puis notre progression est stoppée dans la bosse suivante ; la route est barrée par une dépanneuse, qui essaie de ressortir un fourgon qui a quitté la route, en réalité elle l’enverra plus bas (dommage !). Après ce petit intermède la horde châtillonnaise reprend la route pour en finir avec cette petite côte.
Nous somme dimanche et le beau temps est au rendez vous : les routes sont pleines de cyclistes, on croise des groupes, on essaie d’en doubler d’autres… et à ce petit jeu nous voilà déjà au pied de la 3ème difficulté de la journée, un truc sympa d’environ 12 kms avec un pourcentage moyen à 6,5 %. Dès le pied le groupe de disloque mais ce n’est pas important puisque tout le monde attend en haut, alors chacun monte comme il peut. Une fois toutes les troupes regroupées au sommet, la petite descente est négociée prudemment. Comme il se doit, nous sommes déjà en piste pour l’ultime col de la journée, avec pause déjeuner au sommet (manger !). Là encore le groupe vole en éclat dès le pied, sur les pentes nous sommes obligés de ralentir car des poneys sont sur la route en toute liberté. Au sommet le groupe se reforme au fur et à mesure de l’arrivée des cyclistes affamés… mais pas de casse croute ! La roulante s’est perdue ! Il faut patienter une heure avant de pouvoir ravitailler. Le plein des bons hommes refait, nous nous lançons dans la descente (il y a encore des poneys en liberté !), pour rejoindre l’hébergement du soir. Il reste environ 30 kms à couvrir avec un vent fort, gênant et légèrement défavorable ; de plus on a une température de 39° (enfin chaud !)… mais les forçats châtillonnais avalent ces derniers kilomètres la pédale légère, en pensant à la bière fraiche qui les attends à l’hôtel. Une bonne douche et une bonne nuit de repos feront du bien à tous car demain on attaque le plat (si on peut dire puisque c’est des cols) de résistance.