Alpes Sud – Etape 2
Ce matin dès 7 h tout le monde est au petit déjeuner prêt à en découdre, il faut dire que l’étape promet d’être sanglante avec deux cols à plus de 2200 mètres d’altitude (Col d’Allos et col de la Cayolle).
A 8 h précise, les Châtillonnais s’élancent après avoir pris soin de remercier leur hôte. Il fait un peu frisquet, mais le soleil est là, le train n’est pas très rapide mais régulier, il y a quand même 51 kilomètres de faux plat montant et de côte avant le premier col. Dès que la pente s’accentue, naturellement le groupe se désagrège et c’est des cyclistes esseulés ou par deux que les marmottes voient passer devant elles dans le haut du col d’Allos. Au sommet, le groupe se reforme avant de s’élancer dans la descente de 17 kms qui mène au pied de l’ascension suivante. Il est déjà plus de 11 h. Avant de débuter la montée du col de la Cayolle, il est décidé de faire une petite pause ravitaillement à Vernet Fours. Après quelques bananes et brioches, c’est la reprise de la sortie. La route qui mène au sommet est longue de 25 kms : les 15 premiers sont une alternance de faux plat montant et de portions plus pentues, ensuite le final est plus difficile avec un revêtement très granuleux. 25 kilomètres c’est long et on assiste au même scénario que dans la première difficulté de la journée à ceci près que cette fois ci, les marmottes jouent dans la prairie en ignorant les cyclistes en rouge et bleu. Au sommet il est 14 h et tous ont grand faim, il est décidé de descendre un peu, puis de s’arrêter pour pique niquer. Le ravitaillement est de qualité avec entre autre une terrine de lapin fournie par l’ami Sylvain et un pain d’épice confectionné par Michèle. Ensuite c’est la descente finale jusqu’à Guillaumes où se trouve notre hébergement. Tchoun s’élance bille en tête (en lançant le cri de rassemblement du Tchoun Yahoooo !) dans la descente, mais ça ne dure que 100 mètres, car victime d’une crevaison. Après réparation, tout le monde rejoint le centre de vacances. Une bonne douche pour tout le monde (comme d’hab), puis il faut aller au village dans un restaurant pour enfin avoir la précieuse bière. C’est d’ailleurs dans ce même établissement que nous dinons. Nous remontons au centre de vacance pour une bonne nuit de sommeil.
A demain pour une autre étape.