Séjour Cantal 2ème Jour
Ce matin, au petit déjeuner, nombre de participants est dubitatif quant à sa participation à la sortie programmée (140 kms, 2500m de dénivelé) ; il a plu ce matin et la météo annonce des averses toute la journée et une température de 5 à 12 degrés. Après quelques échanges, finalement à 9H15, tout le monde est prêt à enfourcher sa monture et c’est le départ. Il ne pleut plus depuis déjà 30 à 40 minutes et le groupe commence par une petite bosse, histoire de se détendre ! C’est dur à froid (dans tous les sens du terme), la sortie de la veille a laissé des traces dans les organismes ; tant bien que mal tout le monde arrive en haut et débouche sur un plateau. S’en suivent une suite de petits coups de cul et de petites descentes pendant une vingtaine de kilomètres. Pour l’instant tout se passe bien, la route est humide, mais pas de pluie. La suite de la sortie est de plus en plus accidentée avec des descentes et montées plus ou moins longues le long d’un lac artificiel, et ça devient de plus en plus dur pour certains qui ont trop donné la veille. Mais finalement le groupe arrive compact à la pause déjeuner (toujours préparé par Gérard, notre accompagnateur) au terme de 80 kms. Comme de coutume le casse-croûte se passe dans une bonne ambiance, et les femmes (qui font de la marche) nous ont rejoints. Le groupe repart pour les 60 kms (qui ne sont pas les plus faciles) restants, Michel et Marc, éprouvés par la sortie d’hier, décident de ne pas remonter sur le vélo. Une petite descente pour redémarrer, puis un long faux plat montant, et encore une descente, et c’est groupés que nos Châtillonnais arrivent sur la route qui mène à la principale difficulté de la sortie. La route est inconnue de tous, mais le col de Griffoul (qui culmine à 1368 m) est au bout de cette route qui ne monte toujours pas… C’est à la sortie d’un hameau qu'elle commence à s’élever ; aussitôt le groupe se désagrège et chacun monte à son rythme. Au sommet un vent violent freine la progression de nos vaillants cyclistes avant la bascule. Une courte descente, et c’est l’ultime côte de la journée pour atteindre le Prat de Bouc ; des averses de grésille et un fort vent de face y accueillent nos compagnons. Ensuite une descente rapide sur Murat avant la pluie qui se met à tomber juste au moment où le groupe rentre dans le garage de l’hôtel.
Demain 147 kms au menu, et une meilleure météo !