Séjour Cantal 3ème Jour
Après un petit déjeuner copieux, le groupe se retrouve à 8h30 pour la troisième étape de 147 kms, avec une variante de 114 kms établie pour ceux qui ne se sentent pas très en forme après les efforts consentis ces deux derniers jours. Le groupe s’élance donc sous un ciel couvert pour l’ascension du col d’Entremont à petite allure, histoire de remettre la machine en route ; ensuite une longue descente, et une suite de faux plats montants et descendants (plus de descendants), et c’est l’arrivée à Condat où les deux circuits divergent : un groupe de 8 prend l’option 114 kms, alors que les 6 restants fondent sur Bort les Orgues, point le plus éloigné et le plus bas du grand circuit. Ensuite il faut rallier le point de ravitaillement à Trizac où les deux circuits se rejoignent. La route s’élève petit à petit mais le groupe de six reste plus ou moins groupé malgré les difficultés qui s’enchainent. Tout le monde est content d’arriver au ravito, car les poches commencent à être vides, ainsi que les estomacs… Un bon petit casse-croûte (préparé par l’ami Gérard) et c’est reparti pour les 57 derniers kilomètres. Comme chaque fois le redémarrage est difficile : les organismes se sont refroidis pendant la pause, et il faut atteindre le premier col post-déjeuner (col d’Aulac) pour que le soleil fasse son apparition. Une petite descente, et c’est le début de la grosse difficulté de la journée : le col du pas de Pyrol ! Dès le pied le groupe se scinde, et chacun monte à sa main car les deux derniers kilomètres sont (parait il) très durs. A 5 kms du sommet un panneau annonce 9,65 % de moyenne et la pente ne dépasse que rarement les 6 % ! Mais effectivement, à 2 kms du sommet, la route se relève et la pente varie entre 13 et 17 % jusqu’au sommet où le groupe se reforme pour descendre sur Dienne, pied de la dernière difficulté de la journée. Au moment d’amorcer la petite bosse nos Châtillonnais sont stoppés par un troupeau de Salers qui change de champs ; il faudra suivre le troupeau pendant près d’un kilomètre avant de pouvoir reprendre une allure « normale »… Deux ou trois kilomètres encore à gravir jusqu’au col d’Entremont (encore lui) et c’est la descente à bloc pour faire « péter » le radar éducatif limité à 70, situé dans un hameau au milieu de la descente, puis c’est le retour à l’hôtel.
Demain déjà la fin du séjour ; 100 kms au menu et retour à Châtillon…